L’Ours Polaire et le Dernier Vieil Homme :
une partie d’échecs pour la survie de la planète
Un vieil homme aimait jouer aux échecs. Il passait ses journées à réfléchir aux coups les plus malins pour battre des adversaires numériques, car il était le dernier homme représentant l’humanité. Bien sûr, cet être humain se croyait invincible ! Il se promenait sur la dernière étendue de glace qui subsistait dans l’Arctique. La terre était devenue un grand désert de solitude.
Une biodiversité et la cupidité
Les humains ont été capables de construire des sociétés prospères, mais à quel prix ?
La destruction de la biodiversité est l’un des prix les plus élevés que l’humanité ait payés. Les ressources de la planète sont limitées, et pourtant, la cupidité humaine a continué à les surexploiter.
Pendant des décennies, les hommes ne pensaient qu’à leur propre survie. Ils ne se préoccupaient pas des conséquences de leurs actions sur l’environnement et sur les autres espèces vivantes de la planète.
Les humains étaient également aveugles à la réalité du réchauffement climatique et des problèmes causés par l’activité humaine. Ils refusaient de croire que l’humanité pouvait causer des dommages irréversibles à notre seule planète. Ils ont continué à exploiter les ressources de la Terre sans se soucier des conséquences à long terme. Les hommes avaient perdu leur capacité à réfléchir de manière critique, enfermés dans les réseaux sociaux, et étaient devenus insensibles à l’art et à la culture, tout en détruisant la biodiversité de la planète.
La rencontre
Il vit alors un ours polaire. Il se mit à courir, mais l’ours était plus rapide.
Le vieil homme se tenait là, tremblant de peur face à la puissance physique de l’ours polaire. Il s’attendait à être attaqué à tout moment, mais à sa grande surprise, l’ours ne bougea pas. Au lieu de cela, il fit un geste de la patte, invitant le vieil homme à le suivre. Ce geste inattendu et la gentillesse de l’ours étonnèrent le vieil homme. Il se mit à suivre l’ours, se demandant où cela allait le mener. Il se préparait toujours à mourir, mais il commençait à se sentir un peu plus en sécurité à mesure qu’ils avançaient ensemble.
« Je crois savoir que tu as aimé jouer aux échecs. Aimerais-tu jouer contre moi ? », dit l’ours.
« Euh, bonjour, euh, oui j’aime jouer aux échecs, mais je ne sais pas si je veux jouer contre un ours. »
» Nous les animaux avons dû apprendre à survivre dans un environnement difficile et nous avons développé des stratégies pour nous adapter sur une planète que vous avez détruite. Alors, pourquoi ne pas se mesurer avec des pièces d’échecs pour une dernière partie ? »
L’ultime partie d’échecs : la lutte pour la biodiversité
Le dernier homme était stupéfait, mais il accepta. Il se dit qu’il pourrait peut-être battre l’ours et s’enfuir. Il se mit à jouer, mais il se rendit vite compte que l’ours était un adversaire redoutable. Cet animal jouait avec une intelligence et une dextérité incroyables. Le dernier vieil homme perdit par un « échec et mat » impressionnant. Comment accepter de perdre contre une créature sauvage.
L’ours lui dit alors : « Tu as perdu, mais tu as aussi tout à gagner. Tu es un humain, tu as été celui qui a tout détruit. Les hommes ont joué aux échecs avec la seule planète que nous avons et vous avez perdu. Vous avez ainsi détruit la biodiversité, vous avez surexploité les ressources jusqu’à les épuiser, causant la fonte des glaces et la disparition de nombreuses espèces, y compris la mienne. L’humanité est responsable du réchauffement climatique et a fini par se mettre en danger elle-même. Mais maintenant, il est temps de sauver ce qu’il reste avant qu’il ne soit trop tard. »
Les symboles
L’ours polaire était devenu un symbole de pouvoir et de dignité, sa silhouette majestueuse se découpant sur le paysage enneigé de l’Arctique. Cet animal sauvage était le gardien de la dernière étendue de glace, symbole de la fragilité et de la vulnérabilité de cet écosystème en danger. Il était le dernier représentant de son espèce, comme le vieil homme était le dernier représentant de l’humanité. Il était le témoin silencieux de la destruction que l’humanité avait causée à la planète, mais serait-il ce symbole d’espoir et de solution ?
Dans ce tableau le vieil homme joue aux échecs contre une créature sauvage, pour nous rappeler que l’humanité et la nature sont toutes les deux des pièces sur le grand échiquier de la vie, et que si l’humanité joue mal, alors elle a le devoir de remettre les choses en ordre. Cette toile est aussi un rappel révélateur. L’humanité doit apprendre à coexister en bonne intelligence avec la nature afin que toutes les espèces puissent continuer à vivre en harmonie sur cette planète.