La lande met en scène ma solitude
Je regarde au-delà des herbes sauvages des dunes blanches. J’entends la mer rouler sans fin sur les récifs et je me plais parfois à imaginer la naissance d’un tableau avec son propre récit…
Une solitude silencieuse opposée à des éléments déchainés, c’est probablement ce que m’inspire une balade passée au contact de la nature sauvage.
Connaissez-vous la côte sauvage de la presqu’île de Quiberon en automne ou en hiver ?
Sur des landes immenses et désertes, il règne une atmosphère de bout du monde, contrastant singulièrement avec la foule estivale.
Des plages magnifiques s’étendent au pied des falaises maritimes. On y respire l’air iodé vivifiant de la Bretagne.
Pour y accéder, il faut franchir de vastes étendues de landes à végétations maritimes, ultime rempart aux assauts de l’océan.
Des sentiers creusés par des eaux ruisselantes plongent dans la mer.
Mes pas s’enfoncent dans le sable humide des dunes blanches.
Le grondement des vagues devient de plus en plus assourdissant…
Une autre peinture : l’amphithéâtre de la côte sauvage de Quiberon.
Le coucher de soleil sur la mer est un spectacle qui n’a de cesse de fasciner le solitaire du soir.
La pointe du Percho exposée à l’ouest, harcelée par les vagues et balayée par les vents dévoile un aspect assez fantastique de falaises couvertes par une herbe rase.
Assis sur les gradins de l’amphithéâtre de la côte sauvage, j’ai le sentiment d’être privilégié face à la beauté de ce patrimoine exceptionnel.
« Il règne une atmosphère de bout du monde ! »
(Vous pouvez cliquer sur une des photos pour les parcourir en diaporama, un bouton en haut permet de les agrandir.)
Je connais bien l’endroit pour y aller surfer régulièrement depuis pas mal d’années. On reconnait tout de suite les couleurs dominantes de ce fabuleux endroit. Pour moi la cote sauvage est magique et le texte de Raymond résume bien les sentiments que j’éprouve avant d’aller « checker » les vagues (surtout celles de port Bara) avec toujours un petit frisson au milieu du dos qui veut dire : « faut pas que ça soit ni trop petit, et surtout pas trop gros ».
Même si l’on connaît déjà les tableaux pour les avoir vu dans l’atelier du peintre, on apprécie toujours ses commentaires et les sentiments qui l’ont guidés à élaborer ses oeuvres.
Bienvenue au prochain tableau…
Bonjour Raymond, c’est la première fois que je vois vos magnifiques tableaux. Ils sont vraiment très beaux et les teintes sont une merveille. Je ne connais pas encore la presqu’île de Quiberon mais peut-être un jour…
De toutes ces toiles, il ressort un sentiment de bien-être, de sérénité et de réflexions. La lumière est au rendez-vous.
Mes amitiés 😉
Merci à tous pour vos messages. Très bonne soirée Raymond
J’aime cette solitude qui est un partage plus qu’un naufrage !
Salut Raymond, Heureux de découvrir tes peintures, paysages et portraits. Bravo pour cette série qui va se prolonger avec les bleus de Grèce, si j’ai bien compris…
A bientôt le plaisir de te voir.
Bien amicalement
André
Bonjour Raymond, j’aimerais savoir quand est ce que vous avez peint cette huile sur toile. Merci
Le tableau « Solitude face à la mer » a été peint en 2014. N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez d’autres renseignements. Je vous ai adressé un courriel en message privé.