Réalité à partir de quelques toiles peintes depuis l’été
La réalité est innombrable. Chacun de nous, avons une perception du monde qui nous est propre. Elle s’appuie sur notre culture, notre éducation, notre passé, nos connaissances, nos rencontres et notre imagination à concevoir les choses …
L’idée du portait ci-dessous a germé lors d’une exposition d’été. Je me suis alors demandé : comment associer spectateurs et personnage figé sur une toile ?
Manifestement, lorsqu’un visiteur regarde un portrait, il se trouve dans le contrechamp du regard du personnage peint. C’est pourquoi j’ai voulu jouer avec la personne qui regarde la toile.
Un tableau se définit souvent par analogie à la réalité. Chaque fois que je reproduis un paysage ou un portrait, je crée une analogie avec ma propre vérité, une sorte de construction intellectuelle imparfaite à partir de mes cinq sens.
C’est ainsi que j’interprète la réalité en choisissant une représentation qui me transporte vers mon imaginaire. C’est pourquoi, dès que je représente une réalité extérieure à partir d’un modèle ou d’un motif, j’essaie de montrer le caractère énigmatique et la beauté de chaque chose.
Dans cette recherche d’une perception, la peinture est plurielle, et doit être appréhendée comme un langage où les mots sont des touches de couleur et les phrases sont des représentations dont le sens est fourni par les choix du peintre.
Les tableaux révèlent ma réalité. Ils expriment mes émotions, ma vision subjective, mes états d’âme, mon passé et mon imaginaire tout en visant à construire un sens à l’objet.
Lorsque je peins, j’essaie de faire vivre ou revivre une ressemblance que je puise dans mon réel. Ma palette est composée de couleurs chaudes en contraste que je travaille d’une manière vive avec des gestes rapides que permet la technique du couteau.
Le processus de création est toujours assez long (plusieurs jours à plusieurs semaines). J’ai besoin de travailler de nombreuses esquisses avant d’approcher la toile en atelier.
J’ai en tête la perception d’une réalité et j’essaie d’obtenir ce que j’ai imaginé. C’est ainsi que ma méthode de travail refuse le hasard. Je cherche à obtenir une peinture ou une vision que j’ai prévue dans ma pensée !
Bravo pour cette toile » Oh My Good * « très expressive. Je la vois bien sur un de mes murs.
* God
Merci, je me suis bien amusé à la peindre. Elle sera certainement exposée à partir du 25 nov à Grain de sel
Expressif à souhaits !
Bravo
Merci Paulette,
Je souhaitais réaliser un portrait où le personnage semble défier l’observateur tout en s’en amusant avec un « Oh » qui sortirait de la bouche, d’où le titre donné au tableau.
Très bonne soirée.
Qu’elle expression ! je suis restée scotchée devant ton autoportrait un moment, je vois que la forme est revenue et que tu nous régales à nouveau avec tes pinceaux.
Merci Christiane. Un peu comme le pianiste qui joue des gammes sur son piano, je m’oblige à faire des portraits pour travailler la technique. La peinture repose sur la maitrise du dessin, de la composition et sur une assez bonne connaissance de la couleur. Le portait combine justement ces 3 règles.
Bien réussi, et quelle expression, je me souvenais de ton autoportrait dans la cuisine, mais celui c’est quand même autre chose, même sur un écran, j’ai l’impression d’être épié.
Jmm
Merci Jean-Michel,
Quelle chance de nous écrire ce petit message à bord de ton voilier ! Tu dois avoir plein de soleil avec 25 ° à Hierro des îles Canaries. Nous attendons la suite des aventures de Kan er Mor sur tribulations, avec impatience.
Très bonne soirée Jean-Michel.
Bonjour Raymond,
Quel magnifique autoportrait, l’expression est superbe! C’est une très belle réussite.
J’apprécie également les petits chalutiers et la barque échouée.
Bon dimanche bien amicalement.
Bonsoir Denise,
Merci pour ton message, j’ai la chance de vivre en Bretagne et je ne me lasse pas de l’admirer. J’essaie modestement de la traduire avec ma sensibilité d’où le nombre important de marines dans mes choix.
Très bonne soirée. Amicalement
très très intéressant tant au niveau des explications qu’à celles de ces toiles superbes