Voilà 10 ans, Claude Nougaro nous quittait !
Ses mots nous manquent « Ah, tu verras, tu verras. Tout recommencera, tu verras, tu verras. L’amour c’est fait pour ça, tu verras » ou « Armstrong, tu te fends la poire. On voit toutes tes dents. Moi, je broie plutôt du noir. Du noir en dedans Chante pour moi, Louis, oh oui Chante chante chante, ça tient chaud J’ai froid, oh moi Qui suis blanc de peau » ou bien « Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin. Parfois au fond de moi se raniment L’eau verte du canal du Midi Et la brique rouge des Minimes. Ô mon païs, ô Toulouse…«
Claude nous a offert tellement de textes inoubliables dont les mots « swingent » encore dans nos têtes car il savait si bien les faire jouer avec le jazz.
J’ai voulu lui rendre un hommage particulier en peignant ce tableau inspiré de la chanson Bidonville.
Ci-dessous des paroles de cette chanson. Elles soulignent l’intolérable en mettant en lumière les conditions de vie dans les logements précaires à la lisière des grandes métropoles… Malheureusement toujours d’actualité.
Regarde là, ma ville.
Elle s’appelle Bidon,
Bidon, Bidon, Bidonville.
Vivre là-dedans, c’est coton.
Les filles qui ont la peau douce
La vendent pour manger.
Dans les chambres, l’herbe pousse.
Pour y dormir, faut se pousser.
Les gosses jouent, mais le ballon,
C’est une boîte de sardines, Bidon.
Claude évoque avec 50 ans d’avance la destruction des abris de fortune ainsi que le relogement des habitants en transit dans des dortoirs.
Me tailler d’ici, à quoi bon ?
Pourquoi veux-tu que je me perde
Dans tes cités ? A quoi ça sert ?
Je verrais toujours de la merde,
Même dans le bleu de la mer.
Je dormirais sur des millions,
Je reverrais toujours, toujours Bidon.
Bonsoir Raymond, votre toile de Nougaro est magnifique et de plus, j’ai toujours aimé ce chanteur. Déjà 10 ans…
Bien amicalement.
Merci Denise. Très bon dimanche