La rue comme un lieu d’art…
Les balades dans les rues sont des moments agréables où l’on découvre le vrai visage de notre société. Mais pour cela, il faut savoir lutter contre l’indifférence du flux urbain en prenant le temps par exemple de regarder le spectacle permanent des promeneurs qui déambulent le long des commerces. Il suffit de braquer les yeux sur la rue un peu comme le réaliserait le cinéma en employant un grand travelling pour accompagner avec délice la scène de la rue et de ses habitants.
Je vous invite à vous immerger dans ces ambiances de vitrines lumineuses qui souvent s’avèrent pleines de surprises plastiques. Parfois surgissant du réel apparaît un vrai spectacle esthétique nous offrant une nouvelle perspective du quotidien. Dans ce tableau, ci-dessus, un jeu de miroir façonne la réalité dans une écriture artistique inattendue.
Ce tableau reflète la relation étroite que nous avons avec nos téléphones portables. La femme aux collants noirs retourne certainement vers des activités quotidiennes en tapant sur son Smartphone sans un regard à l’égard de ce qui l’entoure.
Ces deux tableaux constituent des représentations liées à notre environnement urbain dans lequel nous vivons. Cette peinture est avant tout un moyen d’illustrer un monde où notre réalité se révèle notamment par une soumission à une quotidienneté et à une vie matérielle.
Parfois au détour d’une rue, une musicienne vous transporte dans un autre monde. Votre trottoir se transforme alors en une salle de concert à ciel ouvert. Vous accédez à un autre univers composé de notes harmonieuses à l’opposé de l’univers urbain constitué d’un son saturé par la pollution automobile.
Détails des trois tableaux
Bonjour Raymond, je suis admirative devant tes toiles de rues et la violoniste. C’est de toute beauté. Si on prend le temps de regarder et de s’imprégner de la rue, on surprend beaucoup de belles choses. J’aime beaucoup.
Mes amitiés.
Merci Denise, concernant la violoniste ce qui m’a amusé c’est de composer un fond plutôt abstrait qui se mêle avec l’attitude de l’artiste.
un sacré boulot pour capter ce « quotidien ». Mention spéciale pour la femme au smartphone
Merci Les Caphys, dans le tableau la jeune-femme aux collants noirs, je crois que j’ai été timide dans le format, j’aurais dû utiliser une toile d’au moins 1,50 m de haut (c’est à dire le double), voire 2m pour se rapprocher de l’échelle 1 afin de renforcer l’interaction avec l’observateur : le smartphone est un peu trop anecdotique avec ce format…