La Gomera
En quittant La Palma en y étant resté presque 2 mois, il faut dire qu’il y a de quoi faire à La Palma, nous longeons la côte de l’île dans des vents variables faibles en traînant notre ligne à thon. A la pointe sud de l’île, devant Fuencaliente, Hatoup (cri groisillon pour indiquer une prise) , branle bas, le pilote automatique est enclenché, car ça a l’air de tirer fort. Je remonte la ligne, aidé du bosco en arrivant au gud (fil de pêche en nylon) et d’un coup de gaffe dans les ouies, nous remontons la bête sur le pont, un thon d’une vingtaine de kilos. Il était temps, car le vent commence à forcir 30 à 35 nœuds et nos 2 ris dans la grand-voile à titre préventif ne sont pas de trop. Le poisson est enfin suspendu et amarré sur le portique pour la traversée agitée comme d’habitude. A la fin de la journée, nous sommes à l’abri de La Gomera et mouillons à Puerto Vueltas devant la plage d’Argaga, rien à voir avec lady du même nom.
Nous voici, donc, à La Gomera,( 24 000 habitants) devant laquelle nous n’avions fait que passer, il y a 33 ans, effrayés par les lumières dans la nuit, pensant building et tourisme. Après avoir passé une journée à préparer et stériliser les bocaux de thon, le lendemain, nous allons à terre en visite.
Le port de Vueltas est un petit port de pêche, où à notre surprise, on entend plus parler allemand qu’espagnol, beaucoup de complexes touristiques pour Allemands, boutiques tenues par les Allemands.
Le mouillage est sympa, sans trop de houle, baignade pour JM, mais l’eau commence à fraîchir. 19°, malgré un soleil présent.
Première balade en partant d’Argaga, escalade plutôt dans la première partie de celle-ci. Au départ, nous avons rencontré un marcheur, qui revenait, abandonnant et nous souhaitant bonne chance.
Malgré la difficulté de ce « sentier », nous avons eu la satisfaction de rivaliser avec deux jeunes, qui nous regardaient avec respect, nous laissant sur place ensuite sur le plateau.
Après une semaine dans ce mouillage, nous appareillons pour San Sébastien, pour une fois, la mer est belle, au travers jusqu’à la pointe de Falcones, nous remontons au près 3-5 vers la capitale de l’île, dans une mer calme pour relâcher à la Marina de San Sébastien.
Le lendemain nous découvrons avec plaisir une petite capitale qui a su garder son caractère, avec un centre ville agréable, sans grande circulation, malgré un apport de touristes amenés par les 2 compagnies de ferries canariennes »Armas » et « Fred Olsen » et une fois par semaine, un de ces paquebots de passagers, énorme. Nous sommes sans doute naïfs, mais nous nous posons toujours la question, comment peut-on remplir ces derniers .
Hélas, le soleil n’est pas toujours de la partie, mais sur les prospectus, nous sommes à la saison des pluies. .. Le temps est un peu plus nuageux sur les hauteurs, mais reste encore convenable au niveau de la mer. Les marches autour du port nous conduisent de sommets en ravins dans des pentes escarpées et des endroits sauvages. Au centre de l’île se trouve le parc protégé de Garanonay et nous prenons le bus pour une première promenade au départ de Pajarito, car le chauffeur nous a arrêté 4 à 5 km plus loin que prévu. Pour la première fois, le temps est humide et il boucaille de temps à autre, en contrepartie la nature est très verte avec des arbres (pins, châtaigniers, frênes), des fougères, des mousses et des lichens. Nous mettons nos ponchos et c’est parti pour la descente de 15 km vers le port. Le sentier est facile et nous fait découvrir à chaque virage de nouveaux paysages, de plus au fur et à mesure de la descente, le temps s’améliore et c’est avec un beau soleil que nous atteignons le port. Une dernière marche doit nous emmener de Las hayas à Vallehermoso. Tout commence bien, le temps est un peu couvert, mais il fait beau, nous entrons dans le sous bois très vert du parc de Garajonay et vers les 13 heures, une aire de pique-nique, chose assez rare ici nous tend ses bancs. Le temps de s’installer et une petite pluie d’abord fine genre drash (boucaille belge) commence à nous arroser, mais après quelques minutes les gouttelettes se sont transformées en grosses gouttes et nous reprenons le sentier devenu glissant sous de bonnes averses, c’est parti pour 3 heures de descente pendant laquelle les nuages ne nous lâchent pas. Les pantalons et les chaussures sont détrempés et c’est avec des floflocs dans la boue par endroits que nous atteignons la route bitumée à 3 km de Vallehermoso ou le prochain car part dans 20mn. C’est râpé il nous faudra attendre 3 heures. C’est alors qu’une voiture s’arrête et nous propose de nous conduire à l’arrêt de bus, malgré notre plaisir de marcher vu l’humidité ambiante nous sautons avec délice dans les 2 places arrières. L’hiver commence-t-il en février ? Le temps a changé, il fait plus frais même au port et de temps en temps il pleut.
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- Mouillage de Puerto Vuelta
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- Port et plage de Valley Gran Rey
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- 2 mâts à Porto Vueltas
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- Dans la mâture
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- Asphodèles devant la vallée
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- Arc en ciel sur valley gran rey
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- Aperçu de la végétation
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- Arure
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- Barranco de valley gran rey
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- élevage de chèvres
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- San Sébastien
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- Village abandonné d’El Magro
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- Roque d’El Magro
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- Roque de Agando
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- Roque de Agando sous la pluie
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- Dans le Parque National de Garajonay
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- Ca commence à mouiller
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- Bruyères en fleurs
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- Valleherrmoso
Las Palmas, Gran Canaria : Le carnaval
Nous décidons de nous rendre à Las Palmas à la grande Canarie pour voir le carnaval. Distante d’un peu plus de 100 milles, la traversée quoiqu’avec pas mal de près est à peu près tranquille, pas de vent trop fort malgré un problème de barre hydraulique assez vite réparé, mais qui nous a quand même fait sortir la barre de secours et la bôme qui s’est désolidarisée du vit de mulet (aucune cochonnerie là-dedans). A l’arrivée une flopée de cargos au mouillage ou qui rentrait ou sortait. Il faut dire que Las Palmas est le port espagnol ou le trafic est le plus important d’Espagne . La marina est très grande, mais bien tenue . Certains voiliers servent d’ailleurs de résidence principale à pas mal de navigateurs. La ville est grande (830 000 hab.) et assez sectorisée : un centre historique, un centre commercial, un front de mer au nord avec une grande plage et ses surfeurs et les inévitables buildings résidentiels.
Le temps est toujours aussi mitigé et les nuages sur les collines environnantes avec les averses au port ne nous incitent pas à la marche, mais c’est le carnaval avec toutes ses animations. Pour avoir le programme, quoi de plus naturel que d’aller à l’office de tourisme, sauf que là, à part une brochure très générale, personne n’est au courant du programme, mais il suffit d’aller en ville aux bonnes heures et d’ouvrir les yeux et les oreilles, car c’est souvent bruyant. La grande parade ou l’on peut admirer les reines et les danseurs des écoles de samba à un côté très brésilien : beaucoup de plumes, de couleurs et les rythmes des percussions ainsi que beaucoup d’alcool dans la centaine de camions aménagés qui clôturent le défilé dans des musiques discos ou les gens déguisés dansent et s’exogénisent pour beaucoup, et dire qu’on dit que ça picole chez nous !
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- défilé du carnaval
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- un camion à la parade
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- Election de la reine des enfants
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- Carnaval des enfants
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- Las Palmas
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- La plage et le port au fond
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- Plage de Las Canteras
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- Barques sur la plage
Le carnaval en vidéo : âmes sensibles ou prudes s’abstenir
Combien de bocaux as – tu fait avec ce magnifique thon ? Sais – tu qu’aux caraïbes ils mettent un shooter de rhum dans la gueule du poisson une fois sorti de l’eau afin qu’il ne stress pas… nous avons un très beau soleil en Presqu’ile mais pas vos températures. Ça fait rêver ces images. Bisous
.,Coucou,
C’est sympa de mettre un commentaire, car sans cela, nous ne savons pas si cela intéresse ou pas. Vu le temps que nous y passons étant donné les problèmes de connection que nous avons depuis notre départ. Il y a des fois ou Jm est découragé . Pour le thon, je vais te dire que d’une part, le rhum, on préfère le boire . D’autre part, vu ce qui nous arrivait comme vent, je me suis précipitée sur le pilote, pour aider Jm, car seul, il aurait dû mal à le mettre dans le bateau , alors,le rhum ! Mais je ne connaissais pas, qu’on pouvait arrêter le stress du thon avec du rhum. Quant aux bocaux que j’ai fait, c’est difficile à dire, mais j’ai utilisé tous les bocaux vides que j’avais, j’ai même fait de très grands bocaux et même utilisé des bocaux à confiture. Il paraît que l’on peut les utiliser, une fois ou deux. On verra. Sans compter que nous avons coupé une grosse tranche, que j’ai fait frire, avec un beurre d’escargot. que c’est bon le thon frais. Comme nous n’avons pas tout mangé, avec le reste j’ai fait une empanacha recette de Consuelo. Et nous avons offert, à des jeunes au mouillage , deux grosses tranches de thon, ce qui leur a fait plaisir. Il gardait le bateau d’un belge, que nous avons vu à la Gomera, ils ont dû être content car il nous a parlé de notre pêche .
Mais au fait, nous allons être grande tante et grand tonton, quel. Oui de vieux
Bisous
Marraine
salut Christine et Jean Michel ça y est vous avez changés de cap c est bien vous voyez de jolies paysages chez nous ça va famille Laurent sont rendu en chine le temps passe très vite et nous allons vers les beaux jours gros bisous Marie et Alain
Coucou,
en ce moment, la famille cela. Bouge, Laurent et sa petite famille en Chine, ma nièce qui va être grand- mère et nous par la même occasion grand oncle et grand tante , la roue tourne.
Nous sommes à Lanzarote dans une superbe capitale. Arrécife le port de plaisance est loin de tout et surtout de la ville, pas de bruit de Ferry, d’avion et une vieille ville vraiment sympa Sylvia ne nous avait pas Menti. Cela nous plaît.
Lors d’une traversée sympa, même selon Torr pen, notre matou, qui la veille du départ à encore fugué, nous avons pêché un maquereau. Pas les pêches d’Irlande, mais enfin !
Allez
Kénavo, bisous qui claquent
Cm et Jm
Coucou vous 2 + le matou bien entendu !!! Votre carnaval m’a rappelé bien des souvenirs,mais les costumes sont quand même plus recherchés que ceux des Touloulous!!!!! Mais la « musique » est la même !!! Et d’après ce que tu dis ça « écluse « autant !!!C’est sûr que vous avez dû vous régaler avec ce thon magnifique…. Quand on était à Crozon j’en avais fait et ça n’a rien à voir avec les boîtes !! On pense souvent à vous. Ici ce jour est « breton « ……il pleuviote !! Mais les beaux jours sont là et nous avons déjà profité de la terrasse !!! Le jardin est en fleurs et Georges m’a bricolé une magnifique jardinière en bois !!! C’est dommage je ne sais pas envoyer de photos sur votre site,sinon je vous l’aurais envoyé !! Je vais peut être essayer sur votre mail » normal « ….. En attendant nous vous faisons tout plein de gros bizoux.. Et bonne continuation.
Je sais pas chez vous, mais ici on a du changé d’hémisphère à notre insu car depuis le fin de l’hiver et le début du printemps, la température baisse et le temps se couvre, il arrive même qu’il pleut, c’est vrai que le temps a changé depuis que les étatsuniens ont été sur la lune, mais à ce point !
JM
Bonjour à tous deux,
Il semble que la saison du thon a bien commencé pour vous ! Vous allez devoir en manger des confitures
pour récupérer des bocaux…….
Après une descente plein sud nous sommes passés à 80 miles des Canaries et actuellement nous nous situons
au niveau du tropique du Cancer. Bien entendu tout ceci …..en camping car. Et oui tout le monde n’est pas
expert en navigation hauturière.
Dakhla (sud du Maroc) et sa lagune valent le déplacement après 4500 km de périple depuis le Finistère.
Nous profitons comme vous de ces moments privilégiés de retraités heureux.
Ici aussi la mer est poissonneuse avec une grande variété d’espèces.
Amitiés,
Serge et Gise
PS : il n’existe plus de liaison maritime avec les Canaries, le dernier bateau a coule et n’a pas été remplacé.
Pour ce qui est des conserves, Gise n’utilise que des bocaux de confiture de toutes tailles en remplaçant
régulièrement les couvercles.
Bonjour à tous les deux
Contents d’avoir de vos nouvelles et de vous savoir pas loin de nous et heureux de votre périple. On est à Arrecife, des belles marches dans l’île ou la chaleur semble revenue. Concernant votre mode de déplacement, je pense que le notre doit être plus facile, surtout avec les avancées techniques actuelles que vous connaissez bien : enrouleurs, GPS, cartes infos, des marinas assez bien équipées …
On aura l’occasion de discuter de nos voyages respectifs, peut être avez vous aussi un blog?
Kénavo
JM et C
Bonjour à tous es 2 ( je viens de vous adresser un message mais je n’ai pas dû l’expédier dans les normes donc je recommence)
Il est de bon ton de dire que la pêche a été bonne un seul poisson vous suffi et quel thon! Génial le carnaval un vent de folie avec le soleil nous est parvenue soleil qui nous manque. Jeannot a mis ses casiers à morgates mais elles ne se bousculent pas pour l’instant elles arrivent une par une le congèle ne va pas se remplir…..Continuer de nous faire rêver c’est un régal on s’y croirait. Gros bisous à tous les deux . kénavo . MJ
coucou nous on est au top une belle pêche aujourd’hui bises des bretons
On est au cap vert, on n’a pas commencé la pêche, parais qu’il y a pas mal de langouste, on vous tiens au courant
JM et C
Super reportage, paysages superbes, chouette relation de ballades …. mais aussi très belle pêche ma foi… « Dis, ton thon pourquoi il tousse? A cause du rhum dans la gueule » dirait Catherine… Egalement apprécié le carnaval en direct… il n’y a pas que les montagnes qui sont « vallonnées »!
Ici la maison se transforme, pour le reste pommiers en fleurs et patates bientôt en terre. Il fait beau même à Quimper.
Bonne continuation!
On vient de changer de monde 1000 km plus bas, on est au cap vert sur l’ile dosal, On se sent proche de l’afrique et on ne sait pas trop encore comment aborder l’île et sa vie, en tous cas c’est très dépaysant. Il n’y a rien qui pousse sur la terre, il fait beau avec un peu de vent. Le thon a commencé à se transformer en salade, pauvre bête.
Christine et jean michel