Du gros temps avec mes pinceaux !
Comme vous avez pu déjà le remarquer, j’essaie d’adjoindre un petit texte, à mes peintures. Mon seul désir est de partager avec vous ce que je ressens lorsque je peins.
Pour cette peinture, mon inspiration a emprunté des voies détournées et « impénétrables ». La plupart du temps, je puise inconsciemment dans des scènes du quotidien ou dans le milieu familial. Mais parfois, mon imagination se nourrit du passé et de vieux souvenirs ancrés dans ma mémoire.
Pour ce tableau, tout est parti d’une vieille photo prise à bord de mon dernier bateau. Nous étions au Portugal et nous nous apprêtions à quitter notre abri pour remonter le long de la péninsule ibérique dans le but de rejoindre Vannes, notre port d’attache. Si la première partie du voyage s’était effectuée sans trop de problèmes, il n’en fut pas de même pour la suite.
Après une escale assez longue à La Corogne, car les conditions étaient défavorables pour la traversée du golfe de Gascogne, Annick et moi avions pris la décision d’appareiller. Les vents étaient en moyenne d’une force de 35 nds et de secteur nord / nord-ouest avec une houle établie dans la même direction.
Ceux qui connaissent la réputation du golfe de Gascogne comprendront que nous n’étions pas enchantés à l’idée de le traverser avec ce type de conditions. Cependant, nous n’avions pas trop le choix, si nous voulions reprendre notre boulot début septembre…
Ce tableau reflète une réalité vécue et aurait comme ambition d’illustrer l’incertitude des choix et la tension qui existaient à bord face à certains éléments déchainés.
La mer est forte, la houle est prise de trois quarts à l’avant. Le voilier tape dans les vagues. Il porte un peu trop de toile et marche à 7 noeuds sans trop de dérive.
J’aime beaucoup les couleurs et la lumière. Superbe.
Mais je n’aurais pas aimé être à ta place !…
Merci Bernadette, cette image de gros temps ne s’oublie pas !
Magnifique !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Que puis-je rajouter ? J’adore
Merci Domi
Mince si je ne me trompe pas j’aurais du être sur ce retour du Portugal. Ça m’aurait bien intéressé « d’affronter » les éléments… Mais bon je n’avais pas assez de poils sur les omoplates… J’adore la gueule que s’est faite mon tonton !!! Allez, faudra rouler un peu d’genois… Ça me rappelle des moments gravés à jamais dans ma mémoire de quarantenaire… Big kisses.
Eh oui, cette fois-ci tu as raté les deux jours mouillés sans quitter les cirés et les bottes avec une dépression qui voulait nous rattraper. Quoique c’est parfait pour perdre du poids après de longues vacances gastronomiques de bacalhau !
Bonjour Raymond, votre toile est de toute beauté avec de magnifiques couleurs lumineuses. Merci pour toutes vos explications de votre voyage périlleux et qui va rester dans vos souvenirs.
Bien amicalement.
Merci Denise, à très bientôt
Les couleurs te vont fort bien , tu sembles recevoir toute cette pluie avec calme et sérénité.
Ton tableau me plait beaucoup
Beau portrait très expressif .
Merci Marie